Les
opérateurs télécoms d’Algérie n’attendent plus que l’octroi de la licence
définitive le 1erdécembre 2013 pour lancer officiellement les
services 3G dans le pays. Cependant, l’arrivée tant attendue de la 3G pourrait
s’accompagner de certains sacrifices. Il semblerait que les logiciels de voix
sur IP comme Skype ou encore Viber ne seront pas les bienvenus.
Le 21 novembre
dernier, en marge du test de la 3G effectué à Oran, Joseph Ged, le président
directeur général de Nedjma-Ooredoo a
laissé entendre que ces applications seront bloquées. Pour lui, Skype, par
exemple, du fait des appels en visiophonie qu’elle offre gratuitement, pourrait
ruiner les offres voix des opérateurs. Quelques semaines avant lui, c’est Sâad
Damma, le pdg d’ATM Mobilis, la branche mobile d’Algérie Télécom, qui avait évoqué l’éventualité de faire payer le
service Skype aux clients.
Si ces mesures
restrictives s’avèrent appliqués, ce sont de nombreux consommateurs qui avaient
appelé la 3G de tous leurs vœux qui s’en trouveraient frustrés. Pour compenser,
les opérateurs télécoms promettent des tarifs 3G « très abordables ».